mercoledì, settembre 20, 2006

Le Bienheureux Joachim Piccolomini des Servites de Marie

Le bienheureux Joachim Piccolomini
"Que le mal de cet homme tombe sur moi, et qu'il remercie le Seigneur d'avoir retrouvé la Santé". (Prière du Bienheureux Joachim).

Le Bienheureux Joachim naquit à Sienne en 1259. Son père était de la noble famille des Piccolomini et sa mère appartenait à la famille, noble elle aussi, des Pelacani, qui s'éteignit rapidement.

Esprit d'oraison
Dès ses premières années il fut très dévot à la Sainte Vierge et à peine savait-il balbutier qu'il disait à tout moment l'Ave Maria. Chaque jour il ne manquait jamais de visiter quelque église dédiée à la Vierge. Lorsqu'il fut plus grand, il prit l'habitude de jeûner chaque mercredi et chaque samedi en honneur de sa céleste Avocate, et se levait fréquemment à minuit pour faire oraison. A treize ans, après une vision de la Sainte Vierge, il entra dans l'ordre des Servites de Marie et reçut l'habit des mains de saint Philippe Benizi, qui prédit de lui de grandes choses. Comme religieux, il s'appliqua à acquérir les vertus auxquelles il tendait, surtout celle de la sainte humilité, qui lui fit, entre autres, renoncer au secerdoce et se réfugier au couvent d'Arezzo, pour fuir les applaudissements et la vénération de son entourage. Dans ses oraisons fréquentes et prolongées, il lui arrivait souvent d'être ravi en extase, et parfois, on lui vit une flamme allumée sur sa tête comme un signe de la charité brûlante de son coeur.

Charité anvers le prochain
Sa charité envers le prochain était, elle aussi, exemplaire. A Arezzo, et plus spécialement à Sienne, où il fut bien vite rappelé par ses Supérieurs, il fit beaucoup de bien, apaisant les querelles, convertissant les pécheurs et accomplissant d'insignes prodiges. Le fait suivant est très connu dans sa biographie. Un jour qu'il faisait le voyage de Sienna à Arezzo, il trouva dans un hôpital un pauvre malheureux atteint d'épilepsie: il se mit à le consoler. Mais l'infirme, railleur et mécontent, lui dit: "Vous parlez bien, mon Père, mais prenez un peu mon infirmité; je vous consolerai alors à mon tour". - "Ayez de bonnes intentions, mon frère, réplique Joachim, et peut-être que Dieu nous exaucera". Les choses se passèrent ainsi. Joachim pria avec ferveur: "Que le mal de ce pauvre homme retombe sur moi, que je porte dans le corps les douleurs de Jésus jusqu'à ma mort, et que cet homme remercie le Seigneur d'avoir recouvré la santé". L'nfirme guérit aussitôt, pendant que Joachim était assailli de sa pénible maladie, qui devait, dès lors, le tourmenter toute sa vie. A la vue de tant de miracles opérés par ce héros de la charité, la réputation de sainteté du Serviteur de Dieu allait toujours en augmentant parmi le peuple.

La récompense
Dans une dernière apparition de la Sainte Vierge, sa céleste Mère lui annonça sa mort prochaine. Celle-ci arriva, comme il l'avait désiré, le jour du Vendredi-Saint, pendant que les religieux chantaient à l'église ce passage du chant de la Passion: "Et ayant incliné la tête, il rendit l'esprit", il s'écria, en étreignant et baisant son Crucifix: "Me voici, mon Jésus crucifié". C'était le 16 avril 1305. A peine fut-il mort, que toute la ville, en proie à l'émotion, accourut le visiter, et l'église se remplit d'un parfum insolite et d'une exquise suavité.
Il commença depuis, et ne cessa plus jamais dans les siècles suivants, d'opérer de nombreux miracles et d'obtenir des grâces signalées, délivrant les possédés, guérissant toutes sortes de maladies, même les plus graves. Si bien que de nos jours les Siennois continuent la traditon séculaire de porter devant la châsse du Bienheureux, dans la basilique des Servites, leurs nouveaux-nés pour qu'ils reçoivent sa bénédiction en gage de protection pour toute la vie.


Prière au Bienheureux Joachim
pour obtenir une grâce

O héros de la charité chrétienne B. Joachim! Vous qui, imitant la pitié du divin Maître pour les souffrances du prochain, avez fait preuve de tant de générosité en supportant volontairement toute votre vie la terrible infirmité de l'épilepsie, pour en délivrer un pauvre malheureux, excédé de ses souffrances, et qui de mille autres manières avez subvenu aux nécessités spirituelles et corporelles de vos frères, ayez pitié de nous aussi, nous vous en prions, et implorez pour nous du divin Crucifié la grâce que nous désirons et que nous vous demandons si ardemment.
Et si, ô glorieux Bienheureux, vous voyez en nous des dispositions qui nou rendent indignes d'une telle grâce, aidez-nous à nous en purifier; donnez-nous un coeur contrit et humble pour les fautes commises, un amour semblable au vôtre envers Jésus Crucifié et la Très Sainte Vierge; une docilité pleine et entière aux divins vouloirs, une intention droite et une ferme résolution d'user du bénéfice de la grâce que nous demandons selon le bon vouloir divin et pour la plus grande gloire de Dieu. Ainsi-soit-il.

Trois Pater, Ave, Gloria.

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